Face à l’allongement de la vie professionnelle, aux évolutions sociétales, aux nouvelles attentes des collaborateurs et aux enjeux de recrutement, nous sommes à un tournant. Les chiffres, bien qu’alarmants (+41 % d’absentéisme chez les cadres entre 2019 et 2022, près de 2,5 millions de burn-out en 2021) ne sont pas une fatalité. Ils représentent l’urgence de réinventer notre rapport au travail.
Selon moi, une clé essentielle réside dans un équilibre harmonieux entre l’épanouissement personnel et la contribution à la réussite collective.
Le travail ne sert-il pas à cela ? Trouver une manière de contribuer à la société, au vivre-ensemble, mais aussi une occasion de s’épanouir, de se transformer, de réaliser ses projets et ses ambitions.
Cet équilibre est fragile et délicat à maintenir dans l’entreprise. Lorsque les aspirations personnelles se réalisent au détriment des objectifs collectifs et réciproquement quand le collectif ne reconnaît pas ou nie les individus, nous perdons de vue ce qui nous motive, nous déconnectant du sens profond de notre engagement.
Cela est vrai dans la vie professionnelle comme dans la vie privée, nous avons tous besoin de ce précieux équilibre entre l’individuel et le collectif. Et je crois fermement que cet équilibre est possible. Il est la clé d’un bien-être durable, d’une réussite collective et d’une transformation positive, tant pour les entreprises que pour la société.
Ensemble, redonnons au travail sa juste place : celle d’un moteur de progrès personnel et collectif.